MISE À JOUR MÉDIA
Montreal woman faces hydro power cut in smart meter dispute
Présentation du principe de précaution, selon une citoyenne, Madame Denise Babin, qui refuse l’installation de compteurs nouvelle génération dans sa maison si ces compteurs ne sont pas installés par un électricien et si Hydro Québec ne s’en porte pas garante.
J’évoque le principe de précaution et le droit de me prévaloir de ce principe de précaution dans l’intimité de ma demeure (inviolable).
Je ne suis qu’une citoyenne, seule devant Hydro Québec et son équipe d’avocats. Depuis deux semaines (très intenses), j’ai perdu des heures de sommeil et de travail. Je suis pigiste et j’ai été dans l’obligation de sous-traiter plusieurs projets, faute de temps, puisque les échanges avec Hydro sont tellement chronophages et énergivores. Perte nette, à ce jour, de 1500 $ + une heure d’avocat et des menaces de frais exorbitants de la part d’Hydro pour me rebrancher au réseau advenant qu’elle mette à exécution sa menace de poursuites judiciaires et de couper mon courant 5 jours après réception de la menace. Pourtant, Hydro ne peut pas prétendre qu’il y a urgence pour ma sécurité pour justifier leurs moyens imposants : mon compteur analogue est parfaitement fonctionnel, sa durée de vie réelle dépasse amplement la date arbitraire du 31 décembre 2018, et j’accepterais volontiers de le faire inspecter, au besoin, pour assurer tout le monde et gagner un peu de temps pour le dialogue. Comme ça, les échanges entre moi et Hydro seraient plus civilisés dans la recherche de solutions.
Je n’abandonne pas mes droits PCQ, comme pour les pesticides, par exemple, on a traité de fous les premiers critiques de la « révolution verte ». Aujourd’hui, nous reconnaissons globalement que nous sommes allés trop loin avec ces produits de synthèse et que l’on doit modifier nos pratiques. Mais aussi, PCQ une société d’État ne doit pas pouvoir être si brutale avec les citoyens sans qu’elle soit rappelée à l’ordre. Je vous propose une analogie qui, j’espère, piquera votre curiosité et vous inspirera à poursuivre vos lectures pour mieux comprendre mon appel au principe de précaution.
Choisirez-vous de prendre un médicament si :
- La compagnie pharmaceutique refuse de vous fournir une garantie écrite que le médicament répond aux normes de sécurité.
- La compagnie pharmaceutique engage des sous-traitants non spécialisés et non accrédités pour ajouter le dernier ingrédient dans le médicament avant de vous l’injecter.
- De nombreux experts crédibles (chercheurs indépendants, médecins, chimistes, épidémiologistes et agences de normalisation) à travers le monde soulèvent des doutes par rapport à la sécurité du médicament, voire appellent à son interdiction complète par principe de précaution.
- Quand quelqu’un tombe gravement malade après avoir pris ce médicament, la compagnie s’en lave les mains en déclarant que c’est le corps du patient, imparfait à souhait, qui a fait en sorte que le médicament se dérègle, pas le fait que le médicament a une prédisposition à ce genre de dérèglement.
- En Ontario, en Saskatchewan et dans plusieurs états chez nos voisins, le médicament a été retiré du marché après que plusieurs personnes soient tombées malades et que les gouvernements s’inquiètent que le médicament soit en cause.
- Quand un patient meurt dans des circonstances qui avaient fait l’objet d’hypothèses chez les experts critiques, la compagnie pharmaceutique arrive à la maison avant l’ambulance et retire le corps…
Bon, l’analogie s’effrite ici… mais Hydro Québec avait été critiquée par le service d’incendie de Québec pour avoir retiré son compteur nouvelle génération incendié avant l’arrivée des enquêteurs sur le site d’un incendie suspect.*
Je ne suis pas en mesure de répondre aux questions scientifiques. Je laisse aux experts. Je tiens simplement au principe de précaution pour tout engin qui serait installé dans ma maison.
Signé : Une citoyenne qui ne fait que défendre ses droits, dans la mesure de ses moyens
* * *
* NOTES IMPORTANTES DE LA RÉDACTION EN REGARD AUX INCENDIES SUSPECTS
Voici un extrait tiré d’une entrevue réalisée avec Nathalie Vachon, attachée de presse pour Hydro-Québec; cette entrevue fut présentée à Radio-Canada le 29 avril 2015 :
«Les compteurs intelligents sont sécuritaires, assure Hydro-Québec auprès de ses clients.» La société d’État refuse toutefois de transmettre les rapports d’analyse de ces incidents. Radio-Canada en a fait la demande en vertu de la Loi sur l’accès à l’information. « Ce n’est pas du contenu qui est destiné à un usage grand public, explique Nathalie Vachon. C’est vraiment du contenu technique qui va servir aux services d’incendie. »
Hydro-Québec précise que dans tous les cas où un incendie s’est déclaré après l’installation d’un compteur intelligent dans le monde, c’est la base qui appartient au client sur laquelle repose le compteur qui a fait défaut et pas le compteur lui-même.
Voici un graphique provenant de la foire aux questions située sur le site d’Hydro-Québec :
Est-ce que des instructions claires sont données par rapport à cette embase? Constatez par vous-même : Foire aux questions ou encore ici Comment vérifier si l’embase de mon compteur intelligent est sécuritaire et ne causera pas d’incendie?
Extrait provenant de la deuxième question : Nos employés sont dûment formés et autorisés à vérifier la conformité de l’installation électrique avant de procéder au remplacement du compteur. Si une problématique est détectée, ils en informent leur supérieur qui prend les décisions qui s’imposent, et qui a toute l’autorité pour le faire. Si nécessaire, le compteur n’est pas remplacé tant qu’un maître électricien n’a pas procédé à l’inspection de l’installation électrique et certifié sa conformité.
Relisez maintenant les propos de madame Vachon… !
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